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    Suite aux travaux de typologie des stations forestières menés par Dupouey (1983) et au guide d'identification des stations et de choix des essences forestières réalisé par Madesclaire et al. (1990), un certain nombre de questions restaient à résoudre. Parmi celles-ci, deux pouvaient être résolues par des études de liaison station/production.

  • Le rétablissement du continuum fluvial de la Sélune après l’arasement des barrages permettra la colonisation de l’amont du bassin anciennement inaccessible aux anguilles. Avant l'arasement, deux affluents principaux étaient utilisés par les poissons amphihalins pour leur reproduction, en plus du cours principal : le Beuvron et l'Oir. La population d’anguille de la Sélune a été suivie en phase pré-arasement par des campagnes d’indice d’abondance effectuées en 2013, 2015, 2019 sur un réseau de stations couvrant l’ensemble du réseau hydrographique de la Sélune. Ces données permettent d’estimer l’évolution de l’abondance des anguilles le long de la Sélune et de ses affluents et leur structuration en taille avant et après la destruction des barrages. L’inventaire est réalisé début septembre, une année sur deux, à l'aide d'un dispositif de pêche électrique et d'épuisettes. Trente points de pêche de trente secondes minimum sont réalisés. Une station de pêche comprend environ 100 mètres de linéaire de cours d’eau. Toutes les anguilles pêchées sont anesthésiées et font l’objet de mesures biométriques (poids, longueur, diamètre oculaire horizontal, vertical, détermination du stade jaune ou argentée). L’ensemble des anguilles est relâché directement sur le site de pêche. Cette couche synthétise les nombres d'individus péchés sur chaque site.

  • L’écrevisse invasive Pacifastacus leniusculus, également appelée écrevisse de Californie ou Signal est présente sur le bassin de la Sélune depuis plusieurs années mais cantonnée à l’amont par les retenues d’eau des barrages. Son habitat potentiel va être considérablement étendu du fait de la renaturation de la vallée de la Sélune. L’objectif de ce suivi est de décrire si, et à quelle vitesse les Pacifastacus colonisent l’aval de la Sélune au fur et à mesure de son retour à un état lotique ("rivière courante"), et si de là elles colonisent les affluents auparavant inaccessibles car débouchant directement dans les retenues d’eau. Le suivi est réalisé à travers deux campagnes annuelles de suivi, au printemps et à l’automne. La présence de Pacifastacus est recherchée par piégeage via l’Indice d’Abondance Ecrevisse IAE. L’IAE est réalisé sur les stations les plus sensibles du front de colonisation et consiste à poser 15 nasses non appâtées durant 24 heures, installées tous les 10 mètres au minimum. Les Pacifastacus capturées sont comptées, sexées et conservées entières au congélateur pour mesures biométriques ultérieures en laboratoire.

  • Le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) est un programme national d’évaluation et de suivi à long terme de la qualité des sols français. Ce réseau repose sur le suivi de 2240 sites représentatifs des sols français et de leurs occupations, répartis sur l’ensemble du territoire français (métropole et outre-mer) selon une grille systématique de 16 km de côté. Les sites recouvrent diverses occupations (grandes cultures, prairies permanentes, forêts, vignes et vergers, milieux peu anthropisés, parcs urbains). Des propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols sont mesurées sur chaque site avec une périodicité d’une quinzaine d’années. Ces analyses sont associées à la recherche des facteurs explicatifs de la variabilité spatiale et temporelle des propriétés des sols (variables biophysiques, sources de contamination, historique de l’occupation et des pratiques de gestion de chaque site). La première campagne de prélèvement en métropole s'est déroulée de 2000 à 2009. Cette campagne, axée sur la contamination des sols, a permis de cartographier les principaux paramètres pédologiques (28 variables) ainsi que les teneurs en 12 éléments traces métalliques (ETM) en extraction totale ou partielle et 70 polluants organiques persistants. L’ensemble des protocoles de prélèvements, mesures et observations réalisés sur chaque site durant cette campagne est détaillé dans le Manuel du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols datant de 2006. Obtention des valeurs : Les cartogrammes produits sont issus des résultats d’analyses de 2146 sites de métropole, répartis sur 2146 cellules, mis en œuvre lors de la première campagne RMQS (2000 -2009). Les analyses ont été réalisées sur des échantillons composites prélevés à la tarière selon 2 couches de prélèvements (0-30 cm ou épaisseur de la couche travaillée en sol cultivé appelée composite de surface ou composite 1 et la couche sous-jacente jusqu’à 50 cm, appelée composite de sub-surface ou composite 2). Chaque échantillon composite a été constitué à partir du mélange de 25 prélèvements individuels prélevés sur une surface d’échantillonnage de 400 m² selon un plan d’échantillonnage aléatoire stratifié (voir description dans le manuel du RMQS, 2006). Une troisième couche de prélèvement issue d’échantillons composites a pu être constituée en forêt ou en prairie, à partir des horizons holorganiques (correspondant aux horizons pédologiques OF et OH) lorsque ces horizons étaient suffisamment épais (au moins 1 cm) et continus sur la surface d’échantillonnage. Les cartogrammes sont une représentation géographique des teneurs réelles (concentration en unité de mesure par masse de sol séché à l’air) mesurées pour le paramètre cité, en chaque point du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS), lors de la première campagne (2000-2009). Les analyses de sol ont été réalisées par le Laboratoire d’Analyses des Sols de l’INRA d’Arras au fil de la campagne, de 2002 à 2011, au fur et à mesure du déploiement du réseau, et pour certains paramètres, a posteriori, sur les échantillons stockés au Conservatoire Européen des Sols. Les cartogrammes n’ont pas été constitués avec les coordonnées réelles des dispositifs de prélèvement, conformément au cadre juridique actuellement en vigueur et pour répondre à notre engagement d’anonymisation des données. Le jeu de données fournies associé à ces cartogrammes comportera les coordonnées du centre de la maille, appelées coordonnées du centroïde ou encore coordonnées théoriques. Un tableau de métadonnées associé au jeu de données (accessible via les liens ci-dessous) détaille pour chaque paramètre représenté, la méthode d’analyse, l’unité, le seuil de détection et l’incertitude analytique associée à l’analyse fournie par le LAS.

  • Registre Parcellaire Graphique anonymisé des Côtes d'Armor et rotations culturales de 2006 à 2014. La rotation culturale indiquée correspond à celle de la parcelle principale de chaque ilot déclaré à la PAC en 2014. Travail réalisé par l'UMR AGIR INRA et l'ODR INRA. Un identifiant non signifiant permet de retrouver les ilots d'une même exploitation.

  • Emprise de la carte pédologique de Quintin au 1/25000. La donnée de base, au format vectoriel, n'est pas publiée.

  • Le rétablissement du continuum fluvial de la Sélune après l’arasement des barrages permettra la colonisation de l’amont du bassin anciennement inaccessible aux anguilles. Avant l'arasement, deux affluents principaux étaient utilisés par les poissons amphihalins pour leur reproduction, en plus du cours principal : le Beuvron et l'Oir. La population d’anguille de la Sélune a été suivie en phase pré-arasement par des campagnes d’indice d’abondance effectuées en 2013, 2015, 2019 sur un réseau de stations couvrant l’ensemble du réseau hydrographique de la Sélune. Ces données permettent d’estimer l’évolution de l’abondance des anguilles le long de la Sélune et de ses affluents et leur structuration en taille avant et après la destruction des barrages. L’inventaire est réalisé début septembre, une année sur deux, à l'aide d'un dispositif de pêche électrique et d'épuisettes. Trente points de pêche de trente secondes minimum sont réalisés. Une station de pêche comprend environ 100 mètres de linéaire de cours d’eau. Toutes les anguilles pêchées sont anesthésiées et font l’objet de mesures biométriques (poids, longueur, diamètre oculaire horizontal, vertical, détermination du stade jaune ou argentée). L’ensemble des anguilles est relâché directement sur le site de pêche. Cette couche contient les données individuelles sur les anguilles capturées.

  • Les frayères de lamproie marine Petromyzon marinus sont localisées dans le cadre de l'Observatoire Sélune. Cette espèce étant migratrice, sa colonisation de la Sélune et de ses affluents sera probablement influencée par l'effacement des barrages de la Sélune. Les frayères se caractérisent par une dépression accompagnée d’un dôme d’éjection sédimentaire immédiatement en aval. Les pierres retournées sur le dôme sont plus claires ce qui rend les nids facilement visibles et identifiables jusqu’à plusieurs semaines après le frai.

  • Des stations de mesure en continu de paramètres hydrologiques, physiques, chimiques et sédimentaires ont été installées sur le fleuve Sélune, dans le cadre du programme scientifique de suivi de l’arasement des barrages de la Sélune. Les mesures sont acquises avec une fréquence au moins horaire depuis au plus 2014. Depuis 2019, ces stations relèvent de l'Observatoire Sélune, qui est en charge du suivi des paramètres environnementaux (biotiques et abiotiques). Toutes les stations mesurent la turbidité, le niveau d’eau, la conductivité. Certaines des stations mesurent des paramètres physico-chimiques supplémentaires comme le pH et l’oxygène dissous ou la concentration en chlorophylle. Des prélèvements sont réalisés en plus sur les stations amont (Pont de Virey) et aval (Pont de Signy), en vue d'analyse chimique en laboratoire. Cette couche donne les localisations des stations de mesure des flux.

  • Le cours amont de la Sélune n'est pas accessible aux poissons migrateurs du fait des deux barrages hydroélectriques. Les lamproies sont bloquées à une quinzaine de kilomètres de la mer par le premier barrage infranchissable de la Roche qui boit. La méthode utilisée pour échantillonner les lamproies est celle mise au point par Lasne et al. (2010) permettant de prélever plus efficacement les individus de très petite taille que par pêche électrique. La méthode s’appuie sur l’utilisation d’un outil dérivé du filet de Surber, permettant de prélever les ammocètes de façon standardisée. Cette enceinte permet de réaliser des prélèvements ponctuels, à la manière des EPA. La réalisation d’un point de prélèvement se déroule en plusieurs étapes. Après avoir localisé un microhabitat favorable, une caisse est enfouie dans le substrat jusqu’à une profondeur d’environ 15 cm. L’opérateur prélève alors le substrat et le dépose dans le filet. La colonne d’eau dans la caisse est filtrée et les sédiments dans le filet déposés sur un tamis afin de récupérer toutes les ammocètes. Ces dernières sont mesurées et des prélèvements génétiques sont effectués lorsque leur taille le permet. Un total de 30 prélèvements maximum est effectué par station. Ce tableau contient les données individuelles sur les lamproies capturées.