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Etude de l'effet à long terme de la gestion passée des forêts. Cette étude s'intéresse aux forêts du Plateau Lorrain qui ont été dévolues aux Salines de Lorraine depuis au moins le XVIIIe siècle pour la fourniture de bois de feu utilisé pour l'évaporation des saumures. Cette activité a eu pour conséquence une surexploitation intense de ces forêts. Celle-ci a progressivement diminué avec la substitution du bois par le charbon à partir du début du XIXe siècle. Cette étude vise à mettre en évidence d'éventuelles conséquences à long terme de cette surexploitation passée en comparant ces forêts avec des forêts dans les mêmes conditions pédoclimatiques mais n'ayant, à notre connaissance, pas été soumises à ce régime très intensif. L'effet de ces différences de pratiques sont étudiées sur les caractéristiques et la composition chimique des sols (notamment les teneurs en carbone et en élément minéraux ) et sur la composition floristique. Cette étude se place dans le contexte de préoccupations quant à la résilience des écosystèmes forestiers face à l'intensification de la gestion forestière.

Suite aux travaux de typologie des stations forestières menés par Dupouey (1983) et au guide d'identification des stations et de choix des essences forestières réalisé par Madesclaire et al. (1990), un certain nombre de questions restaient à résoudre. Parmi celles-ci, deux pouvaient être résolues par des études de liaison station/production.

Etude de la croissance radiale à long terme du sapin dans le massif vosgien, avec relevés de végétation, données stationnelles, données dendrométriques (hauteur et circonférence). Vient en complément de l'étude SapVDep, en ne s'adressant ici qu'à un seul type de station et à un meilleur équilibre des âges.

Confrontation prometteuse du modèle de flux carboné CASTANEA avec la croissance radiale de 745 hêtres fertilisés 24 ans auparavant en forêt domaniale de Darney : CASTANEA reproduit bien les variations interrannuelles de croissance radiale.

La flore de 221 placettes réparties sur un réseau systématique dans le massif forestier d'Amance (Meurthe-et-Moselle, France) a été rééchantilonnée en 2017 après un premier inventaire floristique sur 477 placettes, réalisé en 1971 et 1972 par J. Timbal puis un second réalisé en 1990 par A. Thimonier.

Etude de l'effet à long terme de la gestion des forêts communales (FC) en quart de réserve et coupes affouagères depuis la fin du XVIIIè siècle jusqu'au début du XXè siècle. Le quart de réserve, sur un quart de la surface de la FC, était dévolu à la production de bois d'oeuvre et son exploitation soumise à autorisation exceptionnelle - les coupes affouagères sur les 3/4 restant étaient généralement gérées en 25 coupes.

A l'été 1973, Alain Nussbaum a réalisé une étude phyto-écologique de la forêt Domaniale de la Montagne représentative des forêts des côtes de Meuse et en a défini les différentes unités stationnelles.

Etude de l'effet de la fertilisation sur l'état de santé d'une sapinière adulte fertilisée 20 ans auparavant par N, P et Ca, en traitements purs et combinés, avec relevés de végétation, données stationnelles, données dendrométriques (hauteur et circonférence). Cette étude a montré que la santé des sapins vosgiens dépend non seulement des éléments minéraux apportés au sol, mais aussi des conditions climatiques suivant la fertilisation et du statut social des arbres. Elle a mis en évidence que des sapins, bien qu'adultes, pouvaient régir à la fertilisation au delà de ce qui était attendu. Elle a aussi mis en évidence que la végétation des placeaux traités s'était "nitrophilisée", et, plus surprenant, que celle des témoins avait subi le même phénomène.

Modifications observées dans 4 dispositifs de fertilisation remédiative, au dépérissement de sapins, avec données stationnelles, dendrométriques, sanitaires, dendrochronologiques et floristiques. Cette étude a prouvé l'efficacité de la fertilisation pour corriger la malnutrition des peuplements en éléments minéraux, et les garantir contre les conséquences des sécheresses.